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Prix littéraires du Gouverneur général: Montréal bien représentée

Le Conseil des arts du Canada (CAC) a présenté mercredi la liste des finalistes des prestigieux Prix littéraires du Gouverneur général pour 2018, et le Québec y fait bonne figure. Plus de la moitié des 84 auteurs, poètes, dramaturges, traducteurs ou illustrateurs nommés sont Québécois, alors qu’une trentaine d’entre eux proviennent de la grande région de Montréal.

La poète Catherine Lalonde a notamment été nommée dans la catégorie Poésie pour son ouvrage La dévoration des fées.

La pièce J’aime Hydro, de Christine Beaulieu, est finaliste en théâtre, tout comme le populaire dramaturge Michel Tremblay, avec Enfant insignifiant!. Invisibles, de Guillaume Lapierre-Desnoyers, Os : la montagne blanche, de Steve Gagnon, et Venir au monde, d’Anne-Marie Olivier, complètent le club des finalistes québécois en théâtre.

L’auteur Olivier Sylvestre est quant à lui nommé pour son livre Noms fictifs aux Éditions Hamac, accompagné par Karoline Georges, Naomi Fontaine, Christophe Bernard et Maxime Raymond Bock. India Desjardins et Marianne Ferrer se voient quant à elles nommées pour Une histoire de cancer qui finit bien en littérature jeunesse.

Le journaliste indépendant, Frédérick Lavoie, obtient lui-aussi une nomination dans la catégorie Essais pour son récit de voyages Avant l’aprè : voyages à Cuba avec Georges Orwell. La liste de tous les finalistes est disponible ici.

Les œuvres sélectionnées sont parmi les meilleures publiées cette année à l’échelle du pays dans sept catégories variées, autant en français qu’en anglais: romans et nouvelles, poésie, littérature jeunesse (écrite et illustrée), théâtre, essais et traduction. Les livres choisis par le jury se sont démarqués parmi quelque 1400 titres initialement soumis aux comités d’évaluation.

Cette année, pas moins de 48 ouvrages finalistes viennent du Québec, dont 40 qui sont publiés en français. Au total, 40 hommes et 44 femmes ont été sélectionnés comme finalistes au Canada. Une bourse de 1000$ sera décernée à chaque finaliste. Le gagnant de chaque catégorie touchera pour sa part une somme de 25 000$ et son éditeur, 3000 $, à l’occasion de l’annonce des résultats à la fin octobre. La valeur totale des prix s’élève à 450 000$ en moyenne chaque année.

Des monuments de la littérature
Dans une déclaration écrite envoyée à Métro, une porte-parole du Conseil des arts a affirmé que «ces écrivains sont des critiques et d’importantes voix du Québec à un niveau national et international». «Étant un des prix littéraires les plus prestigieux au pays, cette reconnaissance peut propulser des carrières pour plusieurs de ces auteurs», a-t-elle ajouté.

Selon elle, une certaine Margaret Atwood a vu sa carrière être propulsée mondialement après avoir remporté le prix du Gouverneur général pour son premier roman, The Circle Game, en 1966.

Le directeur et chef de la direction du Conseil des arts du Canada, Simon Brault, abonde dans le même sens, louangeant la force de la littérature d’ici et d’ailleurs.

«Ils innovent, ils dérangent, ils surprennent, ils émeuvent. Les finalistes nous prouvent encore une fois cette année à quel point la littérature d’ici est riche, audacieuse, diversifiée et forte, a-t-il expliqué. Que ce soit avec des idées fertiles, des illustrations extraordinaires, des vers inspirants ou des traductions intelligentes, ils nous transportent à coup sûr. »

Depuis 82 ans, les Prix littéraires du Gouverneur général ont reconnu plus de 700 ouvrages et récompensé quelque 500 artistes pour leurs œuvres.

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