
Après avoir survécu à une leucémie et à une allergie à sa chimiothérapie, Karelle Racicot avait développé une passion pour la danse. Elle foule toujours les planches 18 ans après avoir frôlé la mort.
« Je fais de la danse contemporaine. Je fais ça pour le plaisir », dit la jeune femme de 21 ans qui habite à Sainte-Catherine, sur la Rive-Sud de Montréal.
En 2006, Karelle Racicot faisait partie des miraculés du Journal. Déjà à l’époque, elle avait développé une passion pour la danse.
Il faut dire que la jeune femme a surmonté une maladie qui aurait pu la tuer dès son plus jeune âge, au tournant des années 2000.
Suivie à l’hôpital Sainte-Justine pour un cancer, elle a fortement réagi lors de sa première séance de chimiothérapie. Elle s’est mise à enfler et à s’étouffer.
Dans les jours qui ont suivi, on a déterminé qu’elle souffrait d’une allergie à un médicament utilisé en chimiothérapie, le méthotrexate. Comme il s’agissait du seul médicament pour lui sauver la vie, on a donc décidé de le lui administrer à des doses minuscules pour la désensibiliser, un peu comme on le fait avec les allergies alimentaires.
Jamais une telle intervention n’avait eu lieu à Sainte-Justine. Les traitements ont eu lieu aux soins intensifs pour qu’on soit prêt en cas de réaction grave.
Elle a heureusement pu passer au travers de son traitement.
« Aujourd’hui, je suis complètement guérie », dit-elle fièrement.
Karelle Racicot a dû mettre les bouchées doubles pour passer au travers de son parcours scolaire. Au cours de la dernière année, elle a complété son cours de technicienne en éducation à l’enfance et s’occupe des tout-petits.
Elle s’implique également pour la recherche. Au cours des dernières semaines, elle a amassé des fonds pour la Fondation Charles-Bruneau dans le cadre du 24h Tremblant. Elle a aussi offert du soutien à des enfants malades et leur famille.
De l’avis de sa mère, l’épreuve qu’elle a vécue en bas âge l’a aidée à persévérer dans la vie.
« Karelle, c’est une battante. Elle ne l’a pas eu facile, mais ça a forgé son caractère », dit Mylène Bonin.
Cette dernière a vécu plusieurs émotions lors du séjour de sa fille à Sainte-Justine. Elle était enceinte de 37 semaines au moment du diagnostic et a dû donner naissance à sa fille Clarence directement à cet hôpital.
Elle est reconnaissante des soins qu’elle a reçus.
« On a su en 2008 que Karelle était officiellement guérie, mais il y a toujours une inquiétude quand elle a mal à la tête ou au ventre », raconte-t-elle.
Une inquiétude que ne partage pas sa fille. « Je n’ai plus de crainte, assure-t-elle. Aujourd’hui, c’est l’implication auprès des autres qui m’intéresse. »
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