La fin du dernier épisode de 2019 de District 31 nous a tous un peu surpris. Pas d’enlèvement, pas de fusillade, simplement une proposition indécente, celle de Nancy Riopelle (Geneviève Schmidt) au sergent-détective Bruno Gagné (Michel Charette) : fais-moi un enfant pour remplacer ma petite Juliette que tu as tuée.
Partez ici la chanson All the Wild Horses de Ray Lamontagne.
La Riopelle. Oui, encore elle. Vous ne croyiez tout de même pas que l’auteur Luc Dionne enterrerait un personnage aussi truculent (et payant) aux côtés de Nadine Legrand (Magalie Lépine-Blondeau), Christian Phaneuf (Emmanuel Auger) et Jeff Morin (Luc Picard) ?
La Riopelle, donc. Ceux qui détestent cette harpie (moi, je l’adore) souriront en lisant ceci : l’amatrice de vin sans alcool et de chandelles de pharmacie n’occupe presque pas de temps d’antenne dans la première semaine de District 31, qui recommence lundi à 19 h sur les ondes de Radio-Canada.
Et la réponse de Bruno à cette offre surprenante de paternité ? Hep, pas de divulgâcheur ici. Mais n’attendez pas de conclusion hâtive à cette intrigue.
J’ai visionné les quatre premiers épisodes de 2020, et attachez vos capots de poils, car ça brasse au poste 31.
L’attention se déplace de Nancy Riopelle vers le flic Nick Romano (Mathieu Baron), arrêté pour le meurtre du mafieux Joe Boccassini (Dom Fiore).
Entre ici en scène l’amie et avocate de Romano, la mystérieuse criminaliste Véronique Lenoir (Catherine De Léan). D’où vient-elle, quels intérêts défend-elle ? Véronique Lenoir évolue dans une zone de gris jusqu’à l’épisode de mercredi soir, où elle dévoile ses vraies couleurs. Du moins, celles qui servent ses intérêts.
Autre tête forte du feuilleton policier : la pugnace Mélissa Corbeil (Brigitte Paquette), du service des enquêtes indépendantes, la police de la police. Quand Mélissa Corbeil a quelqu’un dans sa ligne de mire, comme Brunick (Bruno Gagné et Patrick Bissonnette), elle s’assure de tirer le coup fatal. Ces deux-là – Brunick, bien sûr – vont en baver toute la semaine.
Yves Jacob (Marc Fournier), des affaires internes – qui s’adoucit au fil des semaines, ne trouvez-vous pas ? –, passera énormément de temps dans les locaux du commandant Chiasson (Gildor Roy). À vous de découvrir pourquoi.
Le dossier du meurtre d’Audrey Chicoine traîne encore sur le bureau du sergent Bissonnette (Vincent-Guillaume Otis). Groleau, Lachapelle, Chabot, François Labelle (Peter Miller), les diamants volés, c’est devenu un peu confus, tout ça. Vivement un peu d’ordre là-dedans.
En terminant, une observation sur le personnage de Florence Guindon (Catherine Proulx-Lemay), la dernière arrivée au 31. Pour le moment, cette enquêteuse chevronnée n’a pas encore décroché de moment fort qui nous permettrait de l’aimer autant qu’Isabelle Roy (Hélène Bourgeois Leclerc). C’est donc un souhait pour 2020 : mieux connaître cette Florence, la voisine de bureau de Noélie (Catherine St-Laurent).
Furieuse Fureur !
Une apparition surprise de Lorie (et de sa meilleure amie) ! Un pot-pourri des chansons thèmes de Star Académie avec 13 anciens élèves de l’émission de TVA, dont Marie-Mai ! Kevin Parent qui revisite ses succès ! Et une égalité en fin de partie !
Avec sa nostalgie contagieuse, La fureur de l’après-jour de l’An a pétaradé dans nos salons samedi soir. Oui, il s’agit d’une (autre) fête de vedettes qui s’amusent, mais qui ne nous excluent pas de leur party. On s’époumone à la maison comme eux dans le studio 42 de Radio-Canada.
Sous la boule disco et dans une chorégraphie d’ouverture modifiée, Véronique Cloutier – une vraie pro – a été bonne de ne jamais perdre le contrôle de son plateau, où 16 participants surexcités se battaient pour chacun des points. La blonde animatrice était constamment sollicitée pour calmer la bisbille, assurer les droits de réplique et dissiper les nombreuses contestations.
C’en devenait épuisant à la longue.
L’indiscipline, les joueurs qui hurlent en même temps et les réponses bafouillées, faudra repenser à la formule pour l’an prochain. Jouer à huit par équipe, c’est loin d’être évident.
Au moins, notre plaisir n’a pas trop été gâché par l’esprit de compétition extrême qui possédait les concurrents. Les jeux classiques de l’émission ont été ressuscités et, comme le boomerang de Kevin Parent, le côté dissipé des gars est revenu les frapper derrière la tête, leur faisant perdre le match.
Maripier Morin et Jay Du Temple ont été ceux qui ont le mieux combiné leur désir de gagner et celui de s’amuser. Ils étaient beaux à voir. Elle, avec sa robe griffée Vêtements. Lui, avec ses cheveux courts lavande.
La meilleure réplique de la soirée appartient à Marie-Lyne Joncas, qui a déclaré être la nouvelle Sarah-Jeanne Labrosse de La fureur. Comprendre : elle n’a pas tellement scoré. Peu importe qui a triomphé, à La fureur, l’important, c’est de ne pas perdre la face !
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