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The Handmaid's Tale saison 2 - la critique

La série «The Handmaid's Tale» («La Servante Ecarlate» en français) a doublé le roman de Margaret Atwood dont elle s'inspire. On espère que la réalité ne dépassera jamais cette fiction, toujours aussi brutale, troublante, intense et vitale. La saison 2 débute jeudi soir à 20h40 sur OCS Max. 

Le synopsis

Cette seconde saison de «The Handmaid's Tale», qui commence là où s’achève le roman de Margaret Atwood, s’ouvre sur un grand nombre de questionnements. Ces soldats sont-ils des «yeux», les hommes et espions de Gilead ou des membres de Mayday, une organisation résistante dont Nick Blaine pourrait bien faire partie ? Offred retrouvera t-elle Moira (Samira Wiley), sa meilleure amie qu’elle a aidé à faire s’échapper et qui est parvenue à rejoindre Luke au Canada ? Ce dernier, apprenant ce qui est arrivé à sa femme, tentera t-il de la sauver ? Jusqu’où les Waterford sont-ils prêts à aller pour protéger l’enfant que porte Offred et qu’ils considèrent comme le leur ? A quoi ressemblent les colonies que les Servantes craignent tant ?

La bande-annonce

La critique

La caméra s’arrête sur le regard fixe d’Offred, assise à l’intérieur d’un camion sombre. Roule-t-elle vers la liberté? Ou est-ce un funeste destin qui attend la Servante Écarlate enceinte? Sans rien révéler de plus du début du premier épisode de cette saison 2, ce que va vivre le personnage d’Elisabeth Moss en sortant du camion est d’une intense violence psychologique. Ces séquences oppressantes et très dérangeantes à regarder pour le spectateur sont là pour nous rappeler que l’on ne sort pas indemne d’un voyage dans l'univers de «The Handmaid's Tale» et que ce qui se déroule devant nos yeux n’est pas du divertissement. Cette saison 2, qui s'annonce plus sombre et tout aussi efficace que la première à la vue du premier épisode que nous avons pu visionner, continue de nous ouvrir les yeux sur Gilead et son fonctionnement. Nous sommes spectateurs, sans vraiment la comprendre, de la frustrante passivité des personnages face à l'annihilation progressive de leurs droits, de la lente dérive de la société démocratique des Etats-Unis d'Amérique que nous connaissons vers cette tyrannie patriarcale et religieuse impitoyable qui a réduit les femmes à leur seule fonction reproductrice. 

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La révolte est en marche 

Mais la révolte est en marche. Le captivant regard d’Elisabeth Moss, souvent effrayé et malicieux dans la saison 1, se fait fier, combatif tandis qu'Offred cède de plus en plus de place à sa première identité de June, animée par un ardent désir de liberté et de vengeance. L’actrice n’a pas volé son Golden Globe ni son Emmy Award de la Meilleur actrice et le prouve en offrant cette saison encore une interprétation magistrale et d’une incroyable intensité.

Cette deuxième saison nous donne aussi une claque visuelle avec sa splendide réalisation, ses nombreux plans qu'on dirait composés comme des tableaux. Des toiles belles et abominables à la fois qui s'impriment sur notre rétine et une partie de notre subconscient pour ne plus en sortir.

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